COURS de YOGA en VIDÉO : J'OUVRE UN ESPACE PLUS VASTE EN MOI

Une séance qui vous laissera entrevoir un cheminement entre équilibre et stabilité, douceur et fermeté, dans la posture de l’Arbre que vous pourrez expérimenter debout et allongé. Nous pratiquerons également la posture du Guerrier dans sa dimension pacifique, pour que votre guerrier intérieur défende ses valeurs avec courage, force et détermination, dans la paix du coeur. Vous serez amenés à vous interroger sur ce que vous avez à offrir au monde, pour qu’en retour, vous vous mettiez en position d'accueillir et de recevoir ce que le monde a à vous offrir. En plus des étirements proposés, nous complèterons cette pratique par des torsions. Et enfin, je vous inviterai à tenir la posture de l’Arbre à plat dos, pour ressentir les notions de Sthira & Sukha * dans une dualité harmonieuse entre l’engagement du corps et la paix de l'esprit et du coeur. L’une ne s’opposant pas à l’autre, elles se rassemblent indiciblement en une seule et même posture.

Sthira : L’art de la stabilité

Le terme Sthira nous plonge dans les racines profondes du sanskrit, cette langue qui porte en elle la sagesse de l’Inde antique. Dérivé de la racine verbale - sthâ, signifiant « se tenir debout », ce mot évoque bien plus qu’une simple stabilité physique. Il nous parle d’un état de fermeté qui englobe à la fois le corps et l’esprit. Cette racine - sthâ a voyagé à travers les âges et les cultures, donnant naissance à de nombreux termes dans les langues indo-européennes : nous la retrouvons dans des mots comme « station » (lieu où l’on s’arrête), « statique » (qui reste immobile), ou encore « stabilité » (état de ce qui est ferme).

Sukha : L’espace du bonheur

En contrepoint à cette fermeté, Sukha nous invite dans une dimension plus subtile. Ce terme, composé du préfixe - su (bon, favorable) et de - kha (espace, vide), nous parle littéralement d’un « bon espace ». Cette étymologie révèle une profonde compréhension du bien-être comme état spatial, comme lieu où l’Être peut s’épanouir. Il est particulièrement éclairant de noter que son opposé, Duhkha (la souffrance), utilise la même racine - kha mais avec le préfixe - duh (mauvais). Cette polarité nous enseigne que le confort et l’inconfort, le plaisir et la souffrance, sont intimement liés à notre capacité à habiter l’espace – tant physique que mental.